Le commerce traditionnel offline est loin d'être mort !
Les magasins physiques ont plus d’un atout dans leur sac pour résister au nouveau mastodonte qu’est le commerce sur Internet. Marketing sensoriel, expérience et relation client… voyons ensemble les armes portées par le commerce traditionnel… et les freins impactants le commerce online.
Les atouts du commerce offline
Selon l’étude The State of Retail 2015, environ deux tiers des interrogés affirment privilégier l’achat dans un magasin physique lorsque le produit recherché est présent sur Internet ou dans un commerce proche.
Le commerce alimentaire physique résiste durement au e-commerce
« De manière générale, quel est votre mode d’achat préféré pour les dépenses suivantes ? »
L’achat online de haute technologie est plébiscité par 40 % des Français adultes. A contrario, l’achat de denrées alimentaires est très peu privilégié : cité par 6 % des Français seulement selon l’étude Offerista-Ifop. Il s’agit donc d’un secteur où les magasins physiques restent rois. Entre les deux, l’on retrouve également les dépenses de « shopping », à 22 % de citation.
Le marketing sensoriel et le conseil améliorent l’expérience client
Les magasins physiques font entrer le consommateur dans un parcours d’achat intéressant pour la vente. Selon l’enquête The State of Retail 2015, ils sont 82 % à dépenser plus que ce qu’ils avaient initialement prévu.
L’expérience client peut être formidablement bien orchestrée grâce à divers techniques et outils. Le marketing sensoriel est une belle arme pour les magasins physiques ! Le toucher, qui n’est pas présent en ligne, est d’ailleurs la première raison qui pousse les prospects à se rendre dans les magasins - toucher et sentir le produit est cité par 85 % des interrogés. En plus d’attirer, ce sens pousserait aussi à l’achat.
On parle de deux types de touchers :
- Le toucher instrumental qui a pour objectif d’obtenir des informations sur le produit – « cette pêche est-elle assez mûre ? »
- Le toucher autotélique où le consommateur recherche une sensation de bien-être – « cette serviette est bien douillette… »
L’expertise des conseillers est aussi bien sollicitée : le baromètre Web to Store, réalisé par BVA pour Mappy en novembre 2016, relève que 39 % des consommateurs se rendent en boutique pour le côté relationnel - 25 % pour les conseils des vendeurs.
Les freins des sites de e-commerce
« Parmi les motifs suivants, lequel vous détournerait le plus de faire du shopping sur Internet ? »
50 % des Français voient la livraison comme le principal frein qui les détournerait du e-commerce.
Pour 42 % d’entre eux, le véritable frein serait les frais de livraison, et pour 8 % : les délais de livraison.
38 % mentionnent aussi les mauvaises surprises lorsqu’ils reçoivent la marchandise.
7% relèvent comme freins les difficultés pour récupérer leur commande.
Le e-commerce, une véritable menace pour le commerce traditionnel ?
« Parmi les propositions suivantes, laquelle correspond le plus à l’opinion que vous vous faites des sites d’achat en ligne (comme Amazon, eBay, …) ? »
À la question précédente, 35 % des Français répondent que ce type de site représente un risque pour l’activité des commerces de proximité ; le même nombre estime que ces sites sont des pionniers révolutionnant le commerce ; 30 % pensent que ce sont seulement des acteurs supplémentaires sur le marché.
Et pour vous, cher lecteur, le commerce en ligne est-il une véritable menace pour les boutiques de votre quartier ? Privilégiez-vous l’achat en ligne ou l’achat en magasin physique ?
Si oui, quels produits y achetez-vous ? Partagez-nous vos avis et votre expérience dans les commentaires ?